Stanley Greene

Nightmare Republic

Stanley Greene

né en 1949 à New York (Etats-Unis) - mort en 2017 à Paris (France)

Le 12 janvier 2010, un séisme majeur frappe l’ouest d’Haïti et sa capitale, Port-au-Prince. Des centaines de répliques provoquent l’effondrement de nombreux bâtiments et édifices officiels, comme le palais présidentiel ou la prison.

Stanley Greene s’est rendu à plusieurs reprises sur l’île pour témoigner de la perte d’espoir qui a peu à peu envahi les Haïtiens. Des camps ont été créés pour accueillir les familles de réfugiés qui ont tout perdu, leur toit comme leur quotidien. S’y mêlent les "survivants" des classes pauvres et des classes moyennes, creusant ainsi l’écart avec les fortunés, seuls véritables rescapés de l’île. Si l’entraide perdure, l’espoir de voir la ville se reconstruire s’amenuise avec le temps.Lire la suite

Le traumatisme d’une vie perdue, l’émergence de la tuberculose et des viols, enferment les populations dans une misère noire, dans cette "république du cauchemar" que Stanley Greene montre ici en couleur. Il expose devant nos yeux cette nouvelle intimité, celle des tentes et des refuges, celle des camps de détresse qui ne laisse aucune place à l’identité.