Nick Brandt

The Day May Break-Chapitre 1

Nick Brandt

Né en 1964 à Londres

The Day May Break a été photographié au Zimbabwe et au Kenya fin 2020. Il s’agit du premier chapitre d’une série mondiale dont l’ambition est de mettre des visages sur les victimes humaines et animales de la crise climatique internationale.Lire la suite

Cyclones, sècheresses : les personnes représentés dans les photographies de cette séries sont tous des réfugiés climatiques. Les photographies ont été réalisées dans des réserves naturelles. Les animaux qui y vivent sont eux aussi des rescapés, victimes de braconnages ou chassés par la destruction de leur environnement naturel.

Ils ne peuvent être relâchés dans la nature car ils ont été trop habitués à la présence de l’homme, ce qui explique d’ailleurs leur grande proximité avec les personnes photographiées avec eux.

Le brouillard qui les enveloppe, crée artificiellement par l’artiste matérialise l’urgence, la suffocante angoisse dans laquelle notre planète est plongée : la maison brûle.

En dépit des deuils et douleurs dont ils ont été les victimes, les hommes et animaux représentés dans ces portraits restent dignes. Ils sont une ode à la résilience. Par delà le brouillard, l’espoir demeure.