Il y dénonce de façon symbolique l’urbanisation galopante qui grignote peu à peu les espaces disponibles pour la faune sauvage africaine. Ces images, réalisées sur le territoire d’une communauté Maasaï située près du parc national Kenyan d’Amboseli, sont des superpositions de deux prises de vues : Nick Brandt a fait installer dans la nature des décors de cinéma (arrêts de bus, rues etc) sur lesquels il a laissé les animaux se promener la nuit.

Il a ensuite réalisé une deuxième prise de vue avec les Maasaï, dont la situation se précarise face à l’exode urbain également, en figurants. Pour sa toute première série en couleur, l’artiste flirte avec le land art et met en scène côte à côte les deux grandes victimes de la transformation du paysage urbain en Afrique : l’Animal… et l’Homme.